En bref, la médecine définit l’obésité comme un déséquilibre métabolique qui consiste en un fort apport calorique et un faible niveau d’activité physique, ce qui génère des tissus adipeux. La prévalence actuelle de l’obésité est liée à la sur-abondance des aliments forts en calories et aux comportements sédentaires favorisés par la technologie et l’automatisation. Il n’est pas difficile de faire ces associations, en particulier dans les pays développés.
Une étude étude parue dans le journal de médecine de Nouvelle Angleterre a déterminé que les gènes ont une association plus forte avec l’obésité que ce que les scientifiques pensaient. Des chercheurs soutiennent que certains gènes qui gouvernent le métabolisme auraient une variante qui ordonnerait au métabolisme de stocker l’énergie des calories, ce qui en libérerait moins durant l’activité physique. Ces variantes existeraient dans un seul gène ou plusieurs.
Si les théories qui relient les gènes à la corpulence sont confirmées, l’amaigrissement est-il possible ? De nombreux individus auparavant obèses peuvent témoigner du fait que perdre du poids est possible. Comme le centre de contrôle des maladies le suggère, le génotype ‘vigoureux’ (ayant la variante citée plus tôt) pourrait avoir été transmis lorsque la nourriture était rare et que la survie était incertaine. La physiologie humaine s’est adapté à cette situation et n’a pas changé lorsque la nourriture devint accessible en quantité illimitée et que les emplois devinrent sédentaires. En résultat, la nourriture disponible partout et tout le temps ainsi que le manque d’activité physique à la maison ou au travail se combinent à des prédispositions pour causer le surpoids. Cela étant, le fait de changer les variables que nous contrôlons peut compenser pour celles que nous ne contrôlons pas :
- Un programme d’exercices physiques variés
- Une alimentation riche en nutriments qui préserve l’indice de masse corporelle sans y ajouter de graisse
- Une augmentation du niveau d’activité : se garer plus loin pour marcher un peu avant d’arriver au bureau, prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur et se tenir debout autant que possible pendant les heures de travail.
- Les jeûnes intermittents (si cela ne présente aucun risque)
Les gènes ne sont pas des chaînes
Les gènes ont une influence forte, certes, mais il est possible de compenser leur action. En priorisant sa santé, il est possible de contrer la prédisposition génétique, ce qui consiste à travailler avec des professionnels du sport, de la nutrition et de la chirurgie bariatrique lorsque le surpoids met la santé en danger.